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OE15 – Besnoitiose oculaire

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

Pas de synonyme connu

Nom de la maladie en anglais

Ocular besnoitiosis

La maladie en bref

La besnoitiose oculaire est une des expression clinique de la maladie. La besnoitiose est une infection générale par un protozoaire Besnoitia besnoiti, parasitant les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins, les macrophages et les fibroblastes. Il s’agit donc d’une infection généralisée mais avec une expression clinique dominée par des signes cutanés associés à des signes généraux de dégradation progressive de l’état général pouvant entrainer la mort. L’hôte définitif du parasite serait le chat mais la transmission n’est connue qu’entre bovins infectés par vecteurs mécaniques : insectes diptères piqueurs (principalement les taons mais aussi les stomoxes) et par du matériel d’injection. La maladie au départ cantonnée à la moitié sud de la France a tendance à se disséminer par introduction de bovins infectés asymptomatiques venant de zones d’enzootie ou de troupeaux infectés.

Clinique & diagnostic

On peut suspecter la maladie, a la belle saison, le plus souvent au pâturage, si un bovin qui ferme les yeux, ou avec des yeux qui pleurent, une conjonctive rouge et qui montre en plus de la fièvre ou un jetage abondant ou une peau rouge, oedématiée et douloureuse au toucher. Ceci correspond à une phase aiguë de la maladie, liée à une infection récente.

En phase asymptomatique ou chronique, observer des kystes de quelques millimètres sur la sclère constitue en soi, un critère de quasi-certitude d’infection.

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

-Conjonctivite à virus IBR RS12

-Conjonctivite infectieuse (à Mycoplasme,Listéria,….) OE12

-Fièvre catarrhale ovine MC2

Confirmer une suspicion?

il est possible de réaliser une sérologie Elisa dans un laboratoire spécialisé.

Pronostic et traitement

Dans les premières phases de l’infection fébrile, un traitement par des sulfamides permet de blanchir l’animal et de permettre une récupération clinique. L’animal restera porteur et est susceptible d’exprimer une forme chronique quelques mois plus tard ; il sera aussi contaminant pour des diptères piqueurs et donc le reste du troupeau. Il est souhaitable d’envisager son abattage une fois que son état général sera redevenu correct.

Prévention

Pour protéger un cheptel sain, il est recommandé de contrôler les introductions d’animaux, notamment en réalisant une sérologie à l’introduction.

Lors d’introduction dans un troupeau ou une région circonscrite, il est possible d’éliminer le parasite par abattage immédiat des animaux symptomatiques et élimination la plus rapide possible des animaux séropositifs ; pendant ce délai, il faut prévenir tout risque de transmission intra-troupeau en évitant le pâturage des animaux séropositifs (prévention des piqûres de taons) et en luttant contre les stomoxes dans les bâtiments.

Références

Veterinary Medecine-Pocket companion -9th Edition BLOOD D.C.-page 467

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