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OBST17 – Utérus déchiré au vélage,avec péritonite-2

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

 

 

 

Pas de synonyme connu

 

 

 

Nom de la maladie en anglais

 

 

 

Torn uterus with peritonitis

 

 

 

L’affection en bref

 

 

 

Les déchirures de l’utérus sont, le plus souvent, des conséquences de mauvaises manœuvres obstétricales. La déchirure est le plus souvent dorsale et proche du col ; elle peut entrainer le passage du placenta (ou du veau) dans l’abdomen. La déchirure amène dans la journée suivante une infection péritonéale ; cette infection est même immédiate si le contenu utérin est septique (veau emphysémateux,..).

 

 

 

Les symptômes de déchirures se compliquent de symptômes de péritonite aigüe et de choc toxémique ; le pronostic s’assombrit.

 

 

 

Clinique & diagnostic

 

 

 

L’examen de l’utérus par voie vaginale est indispensable après vêlage et peut permettre de détecter la déchirure. Si cette déchirure est accompagnée de fièvre, d’énophtalmie, d’abattement ou d’un arrêt des contractions du rumen, il faut suspecter une infection.

 

 

 

On peut aussi  suspecter la déchirure en trouvant du sang en nature ou des caillots dans le vagin, mais également si la vache qui a vêlé depuis quelques heures (ou moins de 2 jours) se plaint à chaque expiration. De la fièvre, une énophtalmie, de l’abattement ou un arrêt des contractions du rumen font suspecter une infection abdominale (péritonite).

 

 

 

Signe type de l’affection

 

 

 

Pas de description

 

 

 

Photos

 

 

 

Voir plus bas

 

 

 

Formules de diagnostic

 

 Pas de description

 

 

 

Diagnostic différentiel

 

 -Déchirure ou perforation de l’utérus OBST16

 

 -Péritonite aigue OBST1.2

 

 Confirmer une suspicion?

 

 

 

La palpation de la déchirure est la confirmation de l’accident. Si elle ne peut être réalisée par voie vaginale, l’examen par voie trans-rectale n’apportera pas de solution, seule une laparotomie permet de confirmer le problème et de réaliser la suture. 

 

Pronostic et traitement

 

Le pronostic est sombre.

 

L’intérêt d’un traitement difficile et coûteux doit être discuté avec l’éleveur ; il repose sur un traitement antibiotique et anti-inflammatoire par voie générale associé à une perfusion .

 

La suture de la plaie peut être tentée par voie vaginale mais, le plus souvent, elle est plus facile par laparotomie.

 

Prévention

La prudence doit être la règle dans les manoeuvres obstétricales.

 

Former les éleveurs à la surveillance des mise-bas et aux techniques d’assistance.

 

La formation des éleveurs doit inclure la détection des traumatismes.

 

 

 

Références

 

 

 

Rebhun’s disease of dairy cattle ; Divers D.J., Peek S.F 3rd edition by Ed. Saunders Elsevier

 

 

 

 

 

 

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