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NV12_1 – Botulisme

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

Pas de synonyme connu

Nom de la maladie en anglais

Botulism

La maladie en bref

Il s’agit d’une intoxination par une toxine de Clostridium botulinum provoquant une paralysie flasque, en bloquant l’influx nerveux au niveau de la plaque motrice; cette bactérie anaérobie se développe dans les cadavres et donc dans les effluents d’élevage pouvant contenir des cadavres, comme les fumiers de volailles.Il peut s’agir d’un problème collectif, suite à des épandages contaminants ou de cas accidentels (pie tombée dans la tonne à eau).

Clinique & diagnostic

On peut suspecter le botulisme sur un bovin par l’examen clinique et conforter la suspicion avec les circonstances :

-Des signes locomoteurs : Le bovin est mou comme une poupée de chiffon, il est faible, chancelle et se couche sans pouvoir se relever.

-Un mouvement respiratoire normal , mais de très faible amplitude ou un mouvement respiratoire abdominal ,sans bouger les côtes.

-Au niveau digestif : La langue est sans force ; si on la saisit, elle ne rentre pas dans la bouche, Le bovin a du mal à avaler ou n’avale pas (garde un bouchon de fourrage dans la bouche)

-Il réagit peu aux stimulations, a du mal à soutenir sa tête.

-On peut noter dans les cas collectifs, que des bovins sont morts dans le même lot ;

-Un épandage de fumier 300 m-400 m à la ronde peut infecter un pâturage par diffusion de poussières par le vent.

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

-Paralysie par compression spinale thoraco-lombaire N193

-Paralysie des tiques NV29.1

-Abcès vertébral ou para vertébral N185

-Fièvre de lait MET10

– Rage-NV18.1

– Hypokaliémie-N90

Confirmer une suspicion?

DS 1: suspicion à déclarer à la DDPP; procédure à suivre pour les prélèvements. 

C’est l’autopsie d’un cadavre (frais ou pas) qui permet d’effectuer les prélèvements pour  démontrer la présence de toxine ou de la bactérie (par PCR). L’institut Pasteur de Paris ou le Labocéa de Ploufragan réalisent ces analyses.

Pronostic et traitement

Le pronostic est sombre au niveau de l’animal atteint (moins d’1/10 des bovins atteints se relèvent) ; au niveau d’un troupeau, l’apparition de plusieurs cas concomitants peut faire craindre une évolution vers une catastrophe pouvant tuer en 10 jours des dizaines de bovins.

Il n’y a pas de traitement spécifique possible ; seuls les soins au bovin couché peuvent faire espérer un relever.

Prévention

En cas de risque collectif, il convient de prendre vite une décision d’intervention, en vaccinant les bovins exposés contre les toxines C et D. Le vaccin n’étant pas disponible facilement en France, une procédure spéciale existe pour s’en procurer auprès du laboratoire Zoétis.

Références

-Veterinary Medecine-Pocket companion -9th Edition BLOOD D.C.-page290

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