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N348 – Alcalose/putréfaction du contenu ruminal

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

Pas de synonyme connu.

 Nom de la maladie en anglais

Ruminal alkalosis

La maladie en bref

Il s’agit d’une indigestion du rumen provenant de son inactivité passagère ou d’aliments qui se révèlent toxiques ; si un bovin arrête de manger et qu’il continue à avaler sa salive, le contenu ruminal s’alcalinise si les fermentations des fourrages n’apportent pas d’acides-du fait de l’anorexie.Les légumineuses ,crucifères ou graminées à un stade jeune peuvent constituer un apport d’azote non protéique suffisant pour déclencher une alcalose ruminale.

Clinique & diagnostic

Il s’agit d’une indigestion du rumen, qui coexiste avec des signes nerveux d’agitation ou de tremblements ou de contractions musculaires :

-Un flanc gauche gonflé ou (et) des contractions diminuées en nombre ou en intensité ou arrêtées

-Le bovin bave, ou tremble ou montre des contractions musculaires

Avec ces signes digestifs et nerveux, on peut porter une suspicion d’alcalose si le bovin peut ingérer des fourrages riches en azote non protéique ou enrichi en urée ou ammoniaque, ou phosphate d’ammonium.

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

-Indigestion du rumen par surcharge DG25.2

-indigestion  chronique du réticulo-rumen(syndrome d’Hoflund) DG25

-Hypomagnésémie, tétanie

Confirmer une suspicion?

Pour confirmer une suspicion, il convient de mesurer le pH ruminal sur un prélèvement de contenu ruminal non pollué par de la salive. La ruminocentèse est indiquée avant d’entreprendre un traitement énergique de l’alcalose.

Pronostic et traitement

Le traitement peut se limiter à corriger le facteur primaire d’anorexie ou l’apport excessif d’azote non protéique.

 

Si on a établi le diagnostic avec certitude, on peut traiter par un drenching de 8 à 1- litres de contenu ruminal normal ; on peut également apporter 4 à 16 litres de vinaigre.

Prévention

-En cas d’anorexie prolongée veiller à reprendre un affourragement plutôt acidogène.

-Être très vigilant avec les légumineuse ,crucifères ou graminées à un stade jeune, et avec l’emploi d’azote non protéique : Urée, ammoniaque, phosphate d’ammonium, engrais à base d’ammonium.

Références

Blackwell’s five-minute veterinary consult-Ruminant ; Haskell S.R.R. Ed Wiley-Blackwell p800

 

 

 

 

 

 

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