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DG14 – Actinomycose de la mandibule

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

Pas de synonyme connu

Nom de la maladie en anglais

Actinomycosis – Lumpy jaw

La maladie en bref

Actinomyces bovis est l’agent de cette ostéomyélite des os de la tête, spécialement le maxillaire et la mandibule, et très répandue. L’infection se fait à partir de lésions buccales, souvent dentaires. C’est une maladie importante par sa fréquence et le fait qu’elle peut conduire à la réforme ou à l’euthanasie.

Clinique & diagnostic

C’est une déformation ou plus simplement une masse sur la mandibule ou la joue, de consistance ferme à la palpation, qui évolue sans fièvre, qui fait suspecter la maladie. L’animal a du mal à manger et peut baver. Il convient de bien inspecter la bouche et les dents qui peuvent révéler la source de l’infection (les lésions primitives). Les nœuds lymphatiques ne sont pas hypertrophiés. 

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

— Abcès dentaire N378                                                                                                                                                                                   

– Molaires dysharmonieuses du vieux ruminant N57                                                                                                                                       

– Stomatite par corps étranger ou brulure par caustique  ou urticant DG16

– Actinobacillose de la langue DG13

– Obstruction œsophagienne DG11

-Stomatite par corps étranger ou brulure par caustique ou urticant DG16

Confirmer une suspicion?

rarement réalisé, un prélèvement de pus permet de caractériser au laboratoire la présence de « filaments » typiques de l’actinomycose.

Pronostic et traitement

Le traitement se fait classiquement en associant :                                                                                                                                    

-Un anti-infectieux qui peut être un sulfamide, une pénicilline, une tétracycline                                                                                        

-Un apport d’iode soit par voie intraveineuse (iodure de sodium, pouvant être répété 2 fois à 2 semaines d’intervalle), soit par voie orale (iodure de potassium 7-10g /jour pendant 7 à 10 jours). Des signes d’iodisme (larmoiement, peau libérant des squames, toux,…) peuvent se manifester. Le pronostic est très réservé concernant l’avenir économique du bovin, et la réforme d’emblée peut être un choix raisonnable.

Prévention

Isoler les malades du reste du troupeau.                                                                                                                                       

Supprimer les causes possibles de traumatismes bucco-dentaires.

Références

Veterinary Medicine-Pocket companion -9th Edition BLOOD D.C.-page 338

Mémo rédigé par G Argenté, D.V.M., Y. Millemann, Professeur à l’ E.N.V. d’ Alfort-2019

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