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N125 – Syndrome jénunal hémorragique

par | Avr 5, 2018 | Non classé | 0 commentaires

Synonymes

Pas de synonyme connu

Nom de la maladie en anglais

Jejunal hemorrhage syndrome

La maladie en bref

Il s’agit d’un désordre intestinal se manifestant  au niveau jéjunal par un caillot de sang s’étendant sur un à plusieurs décimètres, se manifestant soit par un blocage du transit, soit par un méléna. Cette affection est récente, avec une première description en 1991. L’origine de ce problème n’est pas connu avec certitude ; certaine études ont montré une forte association avec un Clostridium perfringens de type A. D’autres ont vu dans la moisissure Aspergillus fumigatus un responsable possible.La maladie aujourd’hui n’est pas rare et elle sévit spécialement dans les troupeaux recevant une alimentation avec un niveau énergétique élevé et peu de fibres; elle sévit surtout en début de lactation. Elle est le plus souvent fatale.

Clinique & diagnostic

La maladie se manifeste le plus souvent sur des vaches laitières en début de lactation ; on note des symptômes d’ordre différent :

-Des manifestations de douleur, comme du bruxisme , ou des coliques, ou un malade qui se plaint à chaque expiration; cette phase peut passer inaperçue.

-Des bouses modifiées : Des bouses rares et sèches suivies par des bouse de couleur foncée à noire en quantité limitée

-Au niveau de l’abdomen, perception d’un Contenu liquide en secouant le flanc droit-bruit de flot, accompagné d’un silence quasi-total sur le flanc droit (bas et haut)

-Les muqueuses sont pâles.

la mort survient en 1 à 3 jours le plus souvent.

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

-Volvulus de l’intestin autour du mésentère N117

-Torsion intestinale DG33

-Péritonite aigüe OBST1.2

-Obstruction intestinale-iléus DG33.1

-Ulcères de la caillette saignant non perforant DG34.2

Pronostic et traitement

Le traitement est difficile; une intervention chirurgicale est la meilleure méthode. La laparotomie devra permettre de repérer la zone atteinte ; on peut alors tenter un taxis externe qui va rompre le caillot et permettre son évacuation (taux de guérison atteignant 3/4).

Si le taxis externe ne suffit pas , l’entérotomie permet d’évacuer le caillot avec un espoir de guérison voisin d’1/2. Si la paroi intestinale est lésée, il faut en arriver à l’entérectomie.

Un soutien de l’état général par une perfusion de grand volume est indispensable.

Un risque de récidive existe qui a été estimé à 1/3, assombrit beaucoup le pronostic déjà sombre.

Prévention

Les bonnes pratiques alimentaires apparaissent comme les bases de la prévention : Maitrise des transitions, maintien d’un taux de fibres suffisant dans la ration.

La vaccination-Clostridium n’a pas démontré son efficacité.

Références

Pas de description

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