Synonymes

Dysenterie de l’agneau (type B), entérite hémorragique nécrosante (type C), maladie du rein pulpeux (type D)

Nom de la maladie en anglais

Enterotoxemia caused by Clostridium perfringens toxinotypes A (yellow lamb disease), B (lamb dysentery, hemorrhagic enteritis), C (hemorrhagic enteritis, struck), D (pulpy kidney disease), E

La maladie en bref

La maladie, plus fréquente chez les petits ruminants, est due à la prolifération intestinale de la bactérie anaérobie Clostridium perfringens (aussi Clostridum sordellii); la bactérie est commune dans le tube digestif des ruminants : elle prolifère à la faveur de déséquilibres de la flore intestinale provoqués le plus souvent par une alimentation riche en concentrés, des erreurs de rationnement, du parasitisme, un iléus,…

Clinique & diagnostic

On suspecte une entérotoxémie lors de mortalité brutale (en quelques heures) parfois précédée de l’apparition de signes digestifs (diarrhée hémorragique ou goudronneuse…) et/ou de signes nerveux en hyper (agitation, convulsion,…).

Signe type de la maladie

Pas de description

Photos

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Formules de diagnostic

Pas de description

Diagnostic différentiel

-Foudroiement-N310

-Acidose lactique aiguë-MET3

-météorisation (gazeuse, spumeuse)-DG22

-Méningo-encéphalite bactérienne NV13.1

-Tétanie du veau de lait NV14.6

-Hypomagnésémie (tétanie d’herbage) NV14.2

– Rage NV18.1

– Intoxication par le plomb TX4

-autres intoxications (if, oenanthe…) N133

Confirmer une suspicion?

C’est à l’autopsie (effectuée dans un délai de moins de 8-12h après la mort) que l’on va retrouver des signes évocateurs d’une entérotoxémie (variables selon les formes rencontrées) : épanchements dans les cavités, décomposition rapide du cadavre, entérite nécro-hémorragique, néphrite et hépatite dégénératives ; prélever (si délai assez court) du contenu intestinal, en remplissant le flacon -anaérobiose- pour demander au laboratoire un dénombrement de Clostridium

Pronostic et traitement

L’évolution trop rapide empêche sa mise en œuvre.

Prévention

-Prévenir les déséquilibres et éviter les changements alimentaires brutaux sur des bovins recevant un régime déjà intense.

–Veiller à une hygiène de la conservation des aliments et éviter les pâturages après des épandages de matières en décomposition anaérobie.

–Mettre en place une vaccination préventive dans les troupeaux à risque élevé

Références

Veterinary Medicine-Pocket companion -9th Edition BLOOD D.C.-page 298

Mémo rédigé par G Argenté, D.V.M., relu par Y. Millemann, Professeur à l’ E.N.V. d’Alfort–2019